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Mot-clé - Rôle des superviseurs

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samedi, 5 septembre 2009

La France réfléchit à exiger des "testaments" de ses banques

Les Echos, le 5 septembre 2009


"Les testaments permettraient de procéder au démantèlement ou à la restructuration rapide des gros établissements défaillants, et in fine de mieux protéger les contribuables, qui ont payé l'addition de la crise."


Réactions à cet article :


Intéressant de vouloir détricoter tout ce que tous les groupes -et pas seulement financiers- s'ingénient à mettre sur pied tant pour des raisons de rationalité économique et juridique que pour des raisons fiscales voire sociales !

A la veille d'août 2007 qui pressentait que les plus grandes banques pourraient se trouver totalement paralysées, ne pouvant plus se refinancer en moins d'une semaine et que certaines des plus prestigieuses seraient rayées de la carte ?
Dans l'urgence et la panique rien ne vaut plus ! Sauf à nationaliser provisoirement ou à donner en location-gérance sous le patronage des autorités, le temps de voir, comme dans les autres secteurs d'activité.

Les raiders d'ABN AMRO n'ont pas eu besoin de testament pour casser en 3 cette banque ... avec l'échec retentissant que l'on sait! Or ils savaient où ils mettaient les pieds ! Cela pourrait néanmoins aider les fonds spéculatifs à pousser à l'éclatement des groupes puisque ceux-ci sont censés s'y être préparé !


lundi, 30 juin 2008

Redéfinir la place des marchés financiers et des banques


Article dans le numéro Hors série "Crise financière : analyses et propositions";  numéro réalisé conjointement par la Revue Risques et la Revue d'Economie Financière.
Juin 2008
(accès réservé aux abonnés de la REF)

 Résumé :


Depuis la crise financière qui a éclaté au cours de l’été 2007, il est de bon ton de dire qu’il n’y a pas de capitalisme sans crises financières et que, si celles-ci s’accélèrent, c’est le prix à payer pour maintenir le financement de la croissance.

Tout devrait être fait pour que les déséquilibres économiques – effectivement incontournables – soient contenus, autant que faire se peut, pour éviter des crises systémiques à conséquences régionales, voire mondiales, plus ou moins catastrophiques.
Cela ne passe pas par des incantations ni des discours sommaires, mais par des analyses de fond des mécanismes et circuits financiers récents en oeuvre, ainsi que par l’examen du cadre institutionnel et réglementaire en place, avec pour objectif le renforcement de la robustesse du financement des économies.

mercredi, 30 avril 2008

Prévenir les crises financières : ou comment redéfinir la place des marchés financiers et des banques et quelques règles du jeu.


article publié dans la Revue Europolis – avril 2008 

http://www.europolis-online.org/index.php?id=24



Abstract


In joining the US financial model for about 15 years,western countries have deeply changed their own financial system.
From overwhelming credit domination they have chosen the preeminence of marketable products, either directly or indirectly by securitization. By financial innovations, deregulation, new investors and,last but not least,the run for higher return than the low interest rate made possible for the last decade, the basic securitization of credits was rapidly abandoned for complex one and credit derivatives.

With the tremendous present crisis, which can be considered as the first securitization crisis, we have seriously to reconsider our conception of intermediation role in financing the economies in the one hand, and markets
circuits in the other. So do we for the action of supervisors and central bankers to try to reduce, as soon as possible, the appearance of such a dangerous global crisis.


Pragmatically, this article proposes some delimitation for the securitization field in view of limitation too much volatility and false liquidity  in marketable products. It also pleads for reduction in prudential bias always remaining in Basle 2 for securitization and trading portfolios. Finally, it asks to central bankers to  develop a new policy in refinancing banking system by taking in consideration the major changes occurred in money central needs on a
bilateral basis and no more on a global one.It is the indispensable counterpart of their role as lenders of last resort.  

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